Nos membres comportementalistes praticiens



Nos membres associés












Nos membres honoraires

Dre Angelika E. Stock, MV, Dr.med.vet., PhD, DES, Dipl ACT
Dre Angelika Stock est diplÎmée de la Faculté de médecine vétérinaire
de lâUniversitĂ© de Munich depuis 1981 (MV). Sa formation inclut la
recherche pour un doctorat en reproduction bovine (Dr.med.vet) et
deux ans comme clinicienne et enseignante Ă la mĂȘme facultĂ©.
Elle accepte une invitation pour des études postdoctorales en
reproduction bovine de lâUniversitĂ© de Cornell aux Ătats-Unis, oĂč elle
reste pour un programme de PhD en physiologie de la reproduction
animal. En 1993, elle retourne avec son mari québécois à la Faculté de
médecine vétérinaire de Saint Hyacinthe, ou elle continue de faire des
études postdoctorales en recherche au CRRA et complÚte une
résidence en thériogénologie (DES). Elle commence un emploi comme
thĂ©riogĂ©nologiste des petits animaux Ă lâHĂŽpital vĂ©tĂ©rinaire Rive-Sud Ă
Brossard en 1999. La manque dâun spĂ©cialiste en thĂ©riogĂ©nologie des
petits animaux au Québec la fait décider de passer le Board du CollÚge
Américain en thériogénologie avec sous-spécialité des petits animaux
(Dipl.ACT). En 2023 elle reste toujours la seule spécialiste en
thériogénologie des petits animaux au Québec. Elle gÚre également sa
banque de semence canine congelĂ©e quâelle a Ă©tablie en 1999. Depuis
maintenant plus que 20 ans elle prodigue quotidiennement des
conseils aux praticiens généralistes des petits animaux et aux éleveurs
de chiens et chats par téléphone, courriel ou multiples séminaires.

Sébastien Kfoury
DMV, IPSAV
Vétérinaire
Dr SĂ©bastien Kfoury est graduĂ© de la FacultĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al depuis juin 2000. Il a complĂ©tĂ© un internat de perfectionnement en sciences appliquĂ©es vĂ©tĂ©rinaires dans le domaine des petits animaux en 2001 et travaille depuis au Centre VĂ©tĂ©rinaire Rive-Sud. Dr Kfoury est Ă©galement membre du conseil dâadministration de lâAssociation des mĂ©decins vĂ©tĂ©rinaires du QuĂ©bec en pratique des petits animaux (AMVQ) et agit Ă titre de consultant occasionnel pour le National Board of Veterinary Examiners (NBVME).
De plus, il participe Ă lâĂ©laboration de lâexamen de certification des vĂ©tĂ©rinaires nord-amĂ©ricains (NAVLE).

Dr David William Silversides B.Sc. Biochimie, Ph.D. Physiologie-endocrinologie moléculaire
PARLEZ-NOUS DE VOS ORIGINES
Je suis nĂ© au nord de la Saskatchewan dans une famille de quatre enfants, mais jâai grandi Ă Moose Jaw au sud de la province. Lâamour des animaux mâest venu de mon pĂšre qui Ă©tait professeur de biologie au secondaire; je lâaccompagnais pendant les ö ns de semaine pour nourrir les souris, les lapins et les poissons quâil utilisait pour ses cours.
DĂCRIVEZ VOTRE PARCOURS
PROFESSIONNEL
AprĂšs mes Ă©tudes secondaires, je suis parti Ă Saskatoon pour commencer des Ă©tudes universitaires. Jâai eu mon baccalaurĂ©at en biochimie avant dâĂȘtre admis au Western College of Veterinary Medicine. AprĂšs avoir
obtenu mon D.M.V. en 1982, jâai entamĂ© des Ă©tudes au cycle supĂ©rieur qui se sont soldĂ©es en 1986 par un diplĂŽme de Ph. D. en reproduction. Voulant ouvrir mes horizons et
prendre de lâexpĂ©rience, je me suis expatriĂ© avec ma jeune famille aux Ătats-Unis, dâabord Ă San Francisco pour un stage postdoctoral de
deux ans (1986-1988) et ensuite Ă Houston au Texas pour une autre pĂ©riode de deux ans (1988-1990). Par la suite, le retour au Canada sâest imposĂ©, mais ce nâĂ©tait pas facile, car
les occasions de travail Ă©taient limitĂ©es. Durant une entrevue passĂ©e pour un poste au dĂ©partement de pathologie Ă la FacultĂ© de mĂ©decine de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, je me suis proposĂ© pour donner une confĂ©rence
sur mes travaux au Centre de recherche en reproduction animale (CRRA) à la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe.
Quelques semaines plus tard, Ronald Hunter, Ă lâĂ©poque directeur du CRRA, mâa appelĂ© pour mâoffrir un poste. La vie en français Ă©tait une motivation supplĂ©mentaire dans lâacceptation
de ce poste.
POURQUOI UNE CARRIĂRE DE
RECHERCHE DANS LE MILIEU
UNIVERSITAIRE?
Le milieu universitaire offre la liberté
acadĂ©mique, lâĂ©change des idĂ©es entre les collĂšgues chercheurs, lâinteraction avec les Ă©tudiants et une certaine libertĂ© dans la gestion de mon temps. Il me permet de mettre en avant mes propres idĂ©es dans le domaine
de la biologie molĂ©culaire. Dâautre part, le milieu universitaire marie la recherche et le dĂ©veloppement, ce qui, dans mon cas, sâest soldĂ© par la crĂ©ation dâun service dâanalyse
génétique chez les animaux domestiques offert aux vétérinaires praticiens et aux éleveurs.
DE QUELLE RĂALISATION ĂTESïșVOUS LE PLUS FIER?
Jâai dâabord eu le privilĂšge de faire de la recherche fondamentale en biologie
molĂ©culaire. Jâai commencĂ© ma carriĂšre dans la pĂ©riode prĂ©gĂ©nomique, avec le clonage
des gÚnes et la production de souris transgéniques. Je suis particuliÚrement ö er du fait que certaines de nos lignées de souris ont été utilisées comme modÚles de traitement
de la maladie génétique du mégacÎlon, qui touche les jeunes enfants. Cependant, quand les génomes des animaux domestiques
Ă©taient rendus disponibles et le besoin de faire du clonage de gĂšnes est devenu moins pertinent, jâai orientĂ© mon intĂ©rĂȘt vers la recherche appliquĂ©e. Avec toutes mes connaissances en gĂ©nĂ©tique, jâai pu Ă©tablir un laboratoire de diagnostic (Labgenvet) pour les maladies gĂ©nĂ©tiques des animaux domestiques qui a pris naissance Ă la FacultĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire. Il reprĂ©sente maintenant le seul laboratoire au Canada qui off re ce genre de tests et rĂ©pond aux besoins des vĂ©tĂ©rinaires praticiens et des Ă©leveurs pour dĂ©celer les maladies gĂ©nĂ©tiques des animaux domestiques. Dâailleurs, une banque
de données sur les maladies génétiques des animaux domestiques est disponible sur notre site Web (www.labgenvet.ca), à toutes
ö ns utiles, pour les Ă©tudiants, les vĂ©tĂ©rinaires, les Ă©leveurs et le grand public. Sur le plan de lâenseignement, je suis ö er des stages que jâorganise dans mon laboratoire pour les Ă©tudiants du 1er cycle aö n dâapprofondir leurs connaissances en gĂ©nĂ©tique.
QUELS SONT LES IMPACTS DE VOTRE
RECHERCHE SUR LA PRATIQUE
VĂTĂRINAIRE?
Les avancĂ©es des techniques de laboratoire et la comprĂ©hension des mĂ©canismes ont rĂ©volutionnĂ© nos connaissances des maladies gĂ©nĂ©tiques chez nos animaux domestiques. Cela reprĂ©sente le fruit dâun dĂ©veloppement conjoint de la recherche fondamentale et appliquĂ©e. En rendant des tests de maladies
gĂ©nĂ©tiques accessibles aux vĂ©tĂ©rinaires Ă des ö ns de diagnostic et aux Ă©leveurs pour mieux gĂ©rer le choix des animaux mis Ă la reproduction, je crois contribuer Ă rĂ©duire la souffrance et Ă amĂ©liorer le bien-ĂȘtre de nos animaux domestiques.